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Carmen Calvo / Emmanuel Guigon / Barcelone [Espagne] : Museo Picasso (2023)
Titre : Carmen Calvo : Catalogue d'exposition, "Carmen Calvo", Museu Picasso de Barcelona, 4 mayo 2023 - 3 septiembre 2023 Type de document : texte imprimé Auteurs : Emmanuel Guigon (1959-....), Commissaire d'exposition ; Combalia Dexeus (1952-....), Commissaire d'exposition ; Carmen Calvo, Artiste ; Museu Picasso (Barcelone, Espagne), Auteur Editeur : Barcelone [Espagne] : Museo Picasso Année de publication : 2023 Importance : 1 volume (181 pages) Présentation : illustrations en couleur Format : 32 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-84-12-64197-4 Langues : Espagnol (spa) Français (fre) Catégories : Collage (art) , Féminisme et art , Femme -- Dans l'art , Femme artiste -- 20e siècle , Femme artiste -- 21e siècle , Peinture , Photographie , Sculpture Mots-clés : Peinture femme artiste sculpture collage objets installation archéologie ironie photographie constructivisme surréalisme féminisme aveuglement Espagne 20e siècle 21e siècle Index. décimale : 759 Études biographiques, géographiques, historiques relatives à la peinture (analyse, biographies et études sur
les peintres, critique, géographie de la peinture, histoire de la peinture, oeuvres, peintures à l'huile originales
pour les jaquettes de livres, style)Résumé : (...) Après la série Escrituras, Paisajes y Recopilaciones, réalisée avec des coups de pinceau en argile, elle [Carmen Calvo] crée des natures mortes avec des formes abstraites en plâtre, en fer et en argile et travaille avec des objets trouvés chargés d'une grande charge émotionnelle. Elle passe ensuite au médium photographique, avec des agrandissements de photographies des années 1940, 1950 et 1960 qu'elle manipule avec de la peinture et des objets tels que des cordes, des rubans, des mains en cire, des cheveux, des masques et des aiguilles. Il s'agit de portraits collectifs ou individuels d'une époque de silence et de répression, traités avec acidité et ironie et, parfois, touchant à la poésie surréaliste.
Cette exposition anthologique de l'artiste valencienne se compose de 7 salles. On y trouve des peintures de ses débuts interprétées et manipulées par des objets ou des morceaux de peinture. La visite se poursuit dans une salle qui témoigne de la fascination de Calvo pour la disposition d'objets archéologiques et leur relation avec l'histoire. Dans ses Prestatgeries (étagères), elle inclut des formes en plâtre ou en plâtre provenant de moules ou de boîtes en carton, ce qui donne lieu à des blocs géométriques sobres qui rappellent les compositions constructivistes. Dans les espaces suivants, l'artiste valencienne propose un récit très critique de l'Espagne d'après-guerre, jusqu'aux années soixante environ, à travers des photographies et leurs négatifs, altérés avec des matériaux tels que des masques ou des rasoirs. Calvo est en quelque sorte une artiste féministe. Son féminisme n'est pas exprimé de manière explicite ou programmatique, mais il dénonce subtilement et ironiquement les rôles traditionnellement associés aux femmes. Dans l'avant-dernière salle, trois mannequins représentent des corps féminins dont on ne voit que le torse et les jambes. Ils peuvent être interprétés comme des victimes d'une agression ou comme des allusions corporelles à des jeux érotiques entre femmes.
À la fin de l'exposition, on peut voir une pièce fermée qui imite une cage et qui est l'un des éléments les plus remarquables de toute l'exposition pour sa force critique. Il s'agit d'une installation inspirée d'un événement survenu en 1997, lorsque des parents ont enfermé leur fille dans une pièce pendant des semaines à titre de mesure disciplinaire.Carmen Calvo : Catalogue d'exposition, "Carmen Calvo", Museu Picasso de Barcelona, 4 mayo 2023 - 3 septiembre 2023 [texte imprimé] / Emmanuel Guigon (1959-....), Commissaire d'exposition ; Combalia Dexeus (1952-....), Commissaire d'exposition ; Carmen Calvo, Artiste ; Museu Picasso (Barcelone, Espagne), Auteur . - Barcelone (Espagne) : Museo Picasso, 2023 . - 1 volume (181 pages) : illustrations en couleur ; 32 cm.
ISBN : 978-84-12-64197-4
Langues : Espagnol (spa) Français (fre)
Catégories : Collage (art) , Féminisme et art , Femme -- Dans l'art , Femme artiste -- 20e siècle , Femme artiste -- 21e siècle , Peinture , Photographie , Sculpture Mots-clés : Peinture femme artiste sculpture collage objets installation archéologie ironie photographie constructivisme surréalisme féminisme aveuglement Espagne 20e siècle 21e siècle Index. décimale : 759 Études biographiques, géographiques, historiques relatives à la peinture (analyse, biographies et études sur
les peintres, critique, géographie de la peinture, histoire de la peinture, oeuvres, peintures à l'huile originales
pour les jaquettes de livres, style)Résumé : (...) Après la série Escrituras, Paisajes y Recopilaciones, réalisée avec des coups de pinceau en argile, elle [Carmen Calvo] crée des natures mortes avec des formes abstraites en plâtre, en fer et en argile et travaille avec des objets trouvés chargés d'une grande charge émotionnelle. Elle passe ensuite au médium photographique, avec des agrandissements de photographies des années 1940, 1950 et 1960 qu'elle manipule avec de la peinture et des objets tels que des cordes, des rubans, des mains en cire, des cheveux, des masques et des aiguilles. Il s'agit de portraits collectifs ou individuels d'une époque de silence et de répression, traités avec acidité et ironie et, parfois, touchant à la poésie surréaliste.
Cette exposition anthologique de l'artiste valencienne se compose de 7 salles. On y trouve des peintures de ses débuts interprétées et manipulées par des objets ou des morceaux de peinture. La visite se poursuit dans une salle qui témoigne de la fascination de Calvo pour la disposition d'objets archéologiques et leur relation avec l'histoire. Dans ses Prestatgeries (étagères), elle inclut des formes en plâtre ou en plâtre provenant de moules ou de boîtes en carton, ce qui donne lieu à des blocs géométriques sobres qui rappellent les compositions constructivistes. Dans les espaces suivants, l'artiste valencienne propose un récit très critique de l'Espagne d'après-guerre, jusqu'aux années soixante environ, à travers des photographies et leurs négatifs, altérés avec des matériaux tels que des masques ou des rasoirs. Calvo est en quelque sorte une artiste féministe. Son féminisme n'est pas exprimé de manière explicite ou programmatique, mais il dénonce subtilement et ironiquement les rôles traditionnellement associés aux femmes. Dans l'avant-dernière salle, trois mannequins représentent des corps féminins dont on ne voit que le torse et les jambes. Ils peuvent être interprétés comme des victimes d'une agression ou comme des allusions corporelles à des jeux érotiques entre femmes.
À la fin de l'exposition, on peut voir une pièce fermée qui imite une cage et qui est l'un des éléments les plus remarquables de toute l'exposition pour sa force critique. Il s'agit d'une installation inspirée d'un événement survenu en 1997, lorsque des parents ont enfermé leur fille dans une pièce pendant des semaines à titre de mesure disciplinaire.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 131407 MONO CALV Monographie Magasin 1 Beaux-arts Exclu du prêt Romain Urhausen / Romain Urhausen / Paris [France] : Delpire & co (2022)
Titre : Romain Urhausen : [exposition "Romain Urhausen en son temps ", 53e édition des Rencontres d'Arles, Arles, Espace Van Gogh, 2022] Type de document : texte imprimé Auteurs : Romain Urhausen, Auteur ; Paul Di Felice, Auteur ; Carolin Förster, Auteur Congrès : Lët'z Arles, Auteur Editeur : Paris [France] : Delpire & co Année de publication : 2022 Importance : 1 vol. (109 p.) Présentation : ill. Format : 28 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-95821-49-6 Prix : 42 EUR Note générale : Texte français et trad. anglaise à la suite
Exposition organisée dans le cadre des 53e Rencontres d'ArlesLangues : Français (fre) Anglais (eng) Langues originales : Français (fre) Catégories : Noir et blanc -- Dans l'art , Photogramme (photographie) , Photographie -- 21e siècle , Ville -- Dans l'art Mots-clés : photographie noir et blanc photographie subjective corps espace ironie quotidien rue ville industrie Luxembourg 21e siècle Index. décimale : 779.092 Photographies - Recueils ou collections - Étude relative à une personne Résumé : Il se pourrait que l’année 2022 soit celle de la reconnaissance par le plus grand public de l’œuvre de l’artiste aux multiples talents Romain Urhausen (1930-2021), exposé à Arles et sujet d’une monographie publiée par Delpire & co. Son activité photographique se déploie essentiellement durant deux décennies (1950-1970), aussi bien du côté du portrait, de la street photography, que des expérimentations formelles. acques Prévert a préfacé son livre Les Halles, mais qui s’en souvient vraiment aujourd’hui ? Il nous faut des jalons, des repères, des ouvrages auxquels accrocher notre pensée. Telle est l’ambition de la monographie – elle manquait – que nous découvrons aujourd’hui. Il y a dans les photographies de Romain Urhausen, ancrées dans la réalité pour n’en pas manquer la part de surréalité ordinaire, une douce ironie. On le classe du côté du courant de la photographie subjective, qui est au fond le médium considéré comme instrument d’exploration de la psyché au contact de ce qui la fait trembler ou fascine. « La photographie subjective selon Steinert [qui fut le professeur à Sarrebruck de Romain Urhausen], rappelle Paul di Felice, se voulait une nouvelle esthétique photographique, une façon anticonformiste de regarder le monde, un langage marqué par le noir et blanc, des tirages très contrastés, des cadrages radicaux et parfois des situations surréalistes. » Attentif à la géométrisation des rapports entre les êtres et le monde, entre le corps et l’espace, le photographe luxembourgeois produit une photographie vivante, héritière de Brassaï et de Cartier-Bresson.Il observe comme son compatriote Yvon Lambert le monde de l’industrie sidérurgique, ses travailleurs, ses gerbes de feu, thématique articulant les deux parties du livre : le quotidien, la rue, la ville, et les recherches formelles (solarisations, luminogrammes, photogrammes…). Romain Urhausen ne cherche pas à documenter mais à produire une vision donnant accès aux points saillants d’une modernité bousculant toute stabilité. Les lettres sont de guingois, les couples titubent, l’ivresse fait chavirer les regards, les têtes de porc (image qu’on aurait pu trouver dans la revue Documents) hument la présence fantomatique de leur spectateur.La nuit remue, mais aussi la chevelure des belles dans la rue, les jambes aiguilles des prostituées, les visages des gamins habillés à l’anglaise. Il a plu, tout glisse, on retire ses chaussures, un mendiant joue de l’accordéon assis sur un trottoir, béquille étalée le long du caniveau.
L’ouvrage se termine par un autoportrait déformé. Explicité, étudié, décortiqué, Romain Urhausen reste pourtant une énigme, comme les plus grands artistes.Romain Urhausen : [exposition "Romain Urhausen en son temps ", 53e édition des Rencontres d'Arles, Arles, Espace Van Gogh, 2022] [texte imprimé] / Romain Urhausen, Auteur ; Paul Di Felice, Auteur ; Carolin Förster, Auteur / Lët'z Arles, Auteur . - Paris (13 rue de l’Abbaye, 75006, France) : Delpire & co, 2022 . - 1 vol. (109 p.) : ill. ; 28 cm.
ISBN : 979-10-95821-49-6 : 42 EUR
Texte français et trad. anglaise à la suite
Exposition organisée dans le cadre des 53e Rencontres d'Arles
Langues : Français (fre) Anglais (eng) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Noir et blanc -- Dans l'art , Photogramme (photographie) , Photographie -- 21e siècle , Ville -- Dans l'art Mots-clés : photographie noir et blanc photographie subjective corps espace ironie quotidien rue ville industrie Luxembourg 21e siècle Index. décimale : 779.092 Photographies - Recueils ou collections - Étude relative à une personne Résumé : Il se pourrait que l’année 2022 soit celle de la reconnaissance par le plus grand public de l’œuvre de l’artiste aux multiples talents Romain Urhausen (1930-2021), exposé à Arles et sujet d’une monographie publiée par Delpire & co. Son activité photographique se déploie essentiellement durant deux décennies (1950-1970), aussi bien du côté du portrait, de la street photography, que des expérimentations formelles. acques Prévert a préfacé son livre Les Halles, mais qui s’en souvient vraiment aujourd’hui ? Il nous faut des jalons, des repères, des ouvrages auxquels accrocher notre pensée. Telle est l’ambition de la monographie – elle manquait – que nous découvrons aujourd’hui. Il y a dans les photographies de Romain Urhausen, ancrées dans la réalité pour n’en pas manquer la part de surréalité ordinaire, une douce ironie. On le classe du côté du courant de la photographie subjective, qui est au fond le médium considéré comme instrument d’exploration de la psyché au contact de ce qui la fait trembler ou fascine. « La photographie subjective selon Steinert [qui fut le professeur à Sarrebruck de Romain Urhausen], rappelle Paul di Felice, se voulait une nouvelle esthétique photographique, une façon anticonformiste de regarder le monde, un langage marqué par le noir et blanc, des tirages très contrastés, des cadrages radicaux et parfois des situations surréalistes. » Attentif à la géométrisation des rapports entre les êtres et le monde, entre le corps et l’espace, le photographe luxembourgeois produit une photographie vivante, héritière de Brassaï et de Cartier-Bresson.Il observe comme son compatriote Yvon Lambert le monde de l’industrie sidérurgique, ses travailleurs, ses gerbes de feu, thématique articulant les deux parties du livre : le quotidien, la rue, la ville, et les recherches formelles (solarisations, luminogrammes, photogrammes…). Romain Urhausen ne cherche pas à documenter mais à produire une vision donnant accès aux points saillants d’une modernité bousculant toute stabilité. Les lettres sont de guingois, les couples titubent, l’ivresse fait chavirer les regards, les têtes de porc (image qu’on aurait pu trouver dans la revue Documents) hument la présence fantomatique de leur spectateur.La nuit remue, mais aussi la chevelure des belles dans la rue, les jambes aiguilles des prostituées, les visages des gamins habillés à l’anglaise. Il a plu, tout glisse, on retire ses chaussures, un mendiant joue de l’accordéon assis sur un trottoir, béquille étalée le long du caniveau.
L’ouvrage se termine par un autoportrait déformé. Explicité, étudié, décortiqué, Romain Urhausen reste pourtant une énigme, comme les plus grands artistes.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 131235 MONO URHA Monographie Salle de consultation Photographie Exclu du prêt