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MHSD, déconstruction / Jacqueline Salmon / [Paris] : Loco (impr. 2011)
Titre : MHSD, déconstruction Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacqueline Salmon (1943-....), Photographe ; Christine Bergé (1955-....), Auteur Congrès : Centrale de Creys-Malville, Collaborateur Editeur : [Paris] : Loco Année de publication : impr. 2011 Importance : 1 vol. (93 p.) Présentation : ill. en coul., couv. ill. en coul. Format : 28 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-919507-01-6 Prix : 25 EUR Note générale : MHSD = mise hors service définitive Langues : Français (fre) Catégories : Art et anthropologie , Art et technologie -- France , Photographie -- 21e siècle Mots-clés : Photographie Superphénix nucléaire centrale nucléaire Creys-Malville déconstruction anthropologie France 20e siècle 21e siècle femme photographe Index. décimale : 778.9 Photographie de différents sujets Résumé : Dans l'histoire du nucléaire français, européen et mondial, Superphénix est un cas à part. Aucun objet technologique n'a déchaîné, semble-t-il, autant de passions contradictoires, passions à la fois techniques et politiques. Depuis 1999, la centrale de Creys-Malville est en déconstruction.
Jacqueline Salmon s'est demandée à quoi pouvait ressembler une centrale nucléaire en déconstruction.
Après avoir obtenu les autorisations nécessaires, la photographe a travaillé sur les espaces non visibles au public. Elle a ramené un ensemble d'images remarquables qui donne à ce travail personnel une dimension documentaire qui fera passer le lecteur curieux de l'autre côté des enceintes fermées de la centrale. Aujourd'hui, dans la salle de commande, on remarque beaucoup d'écrans masqués, désormais hors d'usage. Sur le compteur qui affichait autrefois la puissance du réacteur, on lit « MHSD », Mise Hors Service Définitive.
Un texte de l'anthropologue Christine Bergé accompagne l'ouvrage en s'attachant aux paroles recueillies parmi les salariés de la centrale lors de son enquête.MHSD, déconstruction [texte imprimé] / Jacqueline Salmon (1943-....), Photographe ; Christine Bergé (1955-....), Auteur / Centrale de Creys-Malville, Collaborateur . - [Paris] : Loco, impr. 2011 . - 1 vol. (93 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 28 cm.
ISBN : 978-2-919507-01-6 : 25 EUR
MHSD = mise hors service définitive
Langues : Français (fre)
Catégories : Art et anthropologie , Art et technologie -- France , Photographie -- 21e siècle Mots-clés : Photographie Superphénix nucléaire centrale nucléaire Creys-Malville déconstruction anthropologie France 20e siècle 21e siècle femme photographe Index. décimale : 778.9 Photographie de différents sujets Résumé : Dans l'histoire du nucléaire français, européen et mondial, Superphénix est un cas à part. Aucun objet technologique n'a déchaîné, semble-t-il, autant de passions contradictoires, passions à la fois techniques et politiques. Depuis 1999, la centrale de Creys-Malville est en déconstruction.
Jacqueline Salmon s'est demandée à quoi pouvait ressembler une centrale nucléaire en déconstruction.
Après avoir obtenu les autorisations nécessaires, la photographe a travaillé sur les espaces non visibles au public. Elle a ramené un ensemble d'images remarquables qui donne à ce travail personnel une dimension documentaire qui fera passer le lecteur curieux de l'autre côté des enceintes fermées de la centrale. Aujourd'hui, dans la salle de commande, on remarque beaucoup d'écrans masqués, désormais hors d'usage. Sur le compteur qui affichait autrefois la puissance du réacteur, on lit « MHSD », Mise Hors Service Définitive.
Un texte de l'anthropologue Christine Bergé accompagne l'ouvrage en s'attachant aux paroles recueillies parmi les salariés de la centrale lors de son enquête.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 131187 U MONO SALM Monographie Salle de consultation Photographie Exclu du prêt La vie entre chien et loup / Christine Bergé / Paris : R. Jauze (impr. 2007)
Titre : La vie entre chien et loup : Hôpital Lariboisière, Paris, le service de réanimation postopératoire et traumatologique Type de document : texte imprimé Auteurs : Christine Bergé (1955-....), Auteur ; Jacqueline Salmon (1943-....), Auteur Editeur : Paris : R. Jauze Année de publication : impr. 2007 Collection : Belle page (Paris), ISSN 1140-2687 Importance : 1 vol. (191 p.) Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 30 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86214-078-0 Prix : 35 EUR Note générale : En appendice, choix de documents
Bibliogr. p. 187. Notes bibliogr. GlossaireLangues : Français (fre) Catégories : Art et médecine , Photographie -- 21e siècle Mots-clés : Photographie réanimation hôpital ho?pital Lariboisie?re mai?trise incertitude mort soin corps vie témoignage Index. décimale : 778.9 Photographie de différents sujets Résumé : L’ouvrage de Christine Berge? et Jacqueline Salmon commence a? mots feutre?s, comme pour bien montrer comment, a? travers la visibilite? froide de l’arsenal the?rapeutique qui envahit la re?animation, transparai?t plus que jamais le poids d’un souffle de vie. Du monde clos auquel elles font re?fe?rence en l’associant a? la rupture e?ve?nementielle du traumatisme, les auteurs nous livrent une description ouverte et vivante : « La re?ani- mation est le moment d’incertitude, le moment du possible. La vie qui vient de basculer peut y e?tre reprise » (p. 13). Le service de re?animation de l’ho?pital Lariboisie?re est de?crit a? travers la vie qui l’anime dans ses for- mes de communication et ses mouvements de personnels, de corps et de frontie?res du dicible et de l’indicible.
De?s l’introduction, le texte se construit sur le paradoxe d’un monde artificiel fait d’e?quipements et de technicite?s, qui ne domine cependant pas le caracte?re te?nu de la lutte pour la vie. Les auteurs montrent que cette lutte s’organise autour des notions de limite, de frontie?re, d’entre-deux ; notions sans cesse rede?finies, ne?gocie?es, signifie?es a? travers le ve?cu des soignants et des patients. Quatre chapitres participent a? la pre?sentation de ce monde de la « re?a », ve?ritable situation d’e?laboration de techniques, de savoirs, de relations, de vie dans toute la complexite? de sa confrontation quotidienne a? la mort. Le rapport au corps est constamment interroge? au cours de l’ouvrage : corps gisant, corps entrave?, corps touche?, manipule?, corps technicise?, transperce?, reconstitue?, corps interpre?te?...
Peu a? peu, le lecteur sort de l’image d’immobilisme repre?sente?e par le sommeil comateux pour de?couvrir le foisonnement des pense?es, des symboles et des pratiques qui concourent a? structurer le service. A? travers cette dynamique, sont remises en cause les cate?gories d’opposition savoir/sentiment, vie/mort, visible/invisible, mai?trise/incertitude... A? la lecture du texte, on de?couvre l’articulation de ces cate?gories binaires en une composition qui se ne?gocie sur la base de l’expe?rience fondatrice du quotidien.
L’analyse rompt avec l’inertie du pre?juge? attache? au corps gisant et de?crit les divers mouvements qui forment la recomposition d’une ligne de vie brise?e : celui des services hospitaliers, celui des fluides corporels, celui des patients « entrants » et « sortants », celui des bacte?ries et celui des e?motions et symboles inhe?rents aux relations. Puis la description s’ouvre sur une anthropologie de l’espace a? travers l’analyse d’un rapport aux lieux et aux temps. Les rythmes sont interroge?s et la lecture devient sonore dans ce monde de silence corporel ou? le sens se fait encore entendre au- dela? des mots. La question de la limite est a? nouveau pre?gnante en fin d’ouvrage, a? travers l’analyse de la gestion du stress chez les soignants, les patients et la famille. L’ouvrage se termine sur la partie du « livre d’or » du service, comme si l’e?criture e?tait devenue une trace oblige?e de l’expe?rience de la re?animation, au contact indicible de ce monde entre la vie et la mort.
Avec Christine Berge? et Jacqueline Salmon, la re?animation est de?crite et analyse?e au plus pre?s de sa re?alite? insaisissable et quotidienne : le titre « La vie entre chien et loup » traduit cet « entre-deux » ou? rien n’est plus e?vident, ni le temps, ni la technique, ni la vie, ni me?me la mort. On peut regretter, d’une certaine manie?re, l’insuffisance des re?fe?rences bibliographiques ainsi que la retranscription ponctuelle des notes de ter- rain qui tendent a? alourdir le texte sans l’e?clairer davantage. Cependant, la valeur de te?moignage qui caracte?rise l’ensemble de l’ouvrage apporte une originalite? incontestable du travail, lequel, pre?sente? minutieusement avec des photos de grande qualite?, traduit fide?lement l’atmosphe?re spe?cifique de la re?animation.
Sophie Arborio,
Universite? Henri-Poincare?, Nancy
La vie entre chien et loup : Hôpital Lariboisière, Paris, le service de réanimation postopératoire et traumatologique [texte imprimé] / Christine Bergé (1955-....), Auteur ; Jacqueline Salmon (1943-....), Auteur . - Paris : R. Jauze, impr. 2007 . - 1 vol. (191 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm. - (Belle page (Paris), ISSN 1140-2687) .
ISBN : 978-2-86214-078-0 : 35 EUR
En appendice, choix de documents
Bibliogr. p. 187. Notes bibliogr. Glossaire
Langues : Français (fre)
Catégories : Art et médecine , Photographie -- 21e siècle Mots-clés : Photographie réanimation hôpital ho?pital Lariboisie?re mai?trise incertitude mort soin corps vie témoignage Index. décimale : 778.9 Photographie de différents sujets Résumé : L’ouvrage de Christine Berge? et Jacqueline Salmon commence a? mots feutre?s, comme pour bien montrer comment, a? travers la visibilite? froide de l’arsenal the?rapeutique qui envahit la re?animation, transparai?t plus que jamais le poids d’un souffle de vie. Du monde clos auquel elles font re?fe?rence en l’associant a? la rupture e?ve?nementielle du traumatisme, les auteurs nous livrent une description ouverte et vivante : « La re?ani- mation est le moment d’incertitude, le moment du possible. La vie qui vient de basculer peut y e?tre reprise » (p. 13). Le service de re?animation de l’ho?pital Lariboisie?re est de?crit a? travers la vie qui l’anime dans ses for- mes de communication et ses mouvements de personnels, de corps et de frontie?res du dicible et de l’indicible.
De?s l’introduction, le texte se construit sur le paradoxe d’un monde artificiel fait d’e?quipements et de technicite?s, qui ne domine cependant pas le caracte?re te?nu de la lutte pour la vie. Les auteurs montrent que cette lutte s’organise autour des notions de limite, de frontie?re, d’entre-deux ; notions sans cesse rede?finies, ne?gocie?es, signifie?es a? travers le ve?cu des soignants et des patients. Quatre chapitres participent a? la pre?sentation de ce monde de la « re?a », ve?ritable situation d’e?laboration de techniques, de savoirs, de relations, de vie dans toute la complexite? de sa confrontation quotidienne a? la mort. Le rapport au corps est constamment interroge? au cours de l’ouvrage : corps gisant, corps entrave?, corps touche?, manipule?, corps technicise?, transperce?, reconstitue?, corps interpre?te?...
Peu a? peu, le lecteur sort de l’image d’immobilisme repre?sente?e par le sommeil comateux pour de?couvrir le foisonnement des pense?es, des symboles et des pratiques qui concourent a? structurer le service. A? travers cette dynamique, sont remises en cause les cate?gories d’opposition savoir/sentiment, vie/mort, visible/invisible, mai?trise/incertitude... A? la lecture du texte, on de?couvre l’articulation de ces cate?gories binaires en une composition qui se ne?gocie sur la base de l’expe?rience fondatrice du quotidien.
L’analyse rompt avec l’inertie du pre?juge? attache? au corps gisant et de?crit les divers mouvements qui forment la recomposition d’une ligne de vie brise?e : celui des services hospitaliers, celui des fluides corporels, celui des patients « entrants » et « sortants », celui des bacte?ries et celui des e?motions et symboles inhe?rents aux relations. Puis la description s’ouvre sur une anthropologie de l’espace a? travers l’analyse d’un rapport aux lieux et aux temps. Les rythmes sont interroge?s et la lecture devient sonore dans ce monde de silence corporel ou? le sens se fait encore entendre au- dela? des mots. La question de la limite est a? nouveau pre?gnante en fin d’ouvrage, a? travers l’analyse de la gestion du stress chez les soignants, les patients et la famille. L’ouvrage se termine sur la partie du « livre d’or » du service, comme si l’e?criture e?tait devenue une trace oblige?e de l’expe?rience de la re?animation, au contact indicible de ce monde entre la vie et la mort.
Avec Christine Berge? et Jacqueline Salmon, la re?animation est de?crite et analyse?e au plus pre?s de sa re?alite? insaisissable et quotidienne : le titre « La vie entre chien et loup » traduit cet « entre-deux » ou? rien n’est plus e?vident, ni le temps, ni la technique, ni la vie, ni me?me la mort. On peut regretter, d’une certaine manie?re, l’insuffisance des re?fe?rences bibliographiques ainsi que la retranscription ponctuelle des notes de ter- rain qui tendent a? alourdir le texte sans l’e?clairer davantage. Cependant, la valeur de te?moignage qui caracte?rise l’ensemble de l’ouvrage apporte une originalite? incontestable du travail, lequel, pre?sente? minutieusement avec des photos de grande qualite?, traduit fide?lement l’atmosphe?re spe?cifique de la re?animation.
Sophie Arborio,
Universite? Henri-Poincare?, Nancy
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 131155 U MONO SALM Monographie Salle de consultation Photographie Exclu du prêt