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Sylvère / Sylvère / Arles [France] : Le Corridor art contemporain
Titre : Sylvère : L'Aubarigène 1933-2033 Type de document : texte imprimé Auteurs : Sylvère, Artiste ; Joëlle Busca, Auteur Editeur : Arles [France] : Le Corridor art contemporain Importance : 36 p Présentation : couv ill en coul ; ill en coul Format : 14 x 15,5 xm Langues : Français (fre) Catégories : Peinture -- 20e siècle Mots-clés : Peinture chromatisme France 20e siècle Index. décimale : 759 Études biographiques, géographiques, historiques relatives à la peinture (analyse, biographies et études sur
les peintres, critique, géographie de la peinture, histoire de la peinture, oeuvres, peintures à l'huile originales
pour les jaquettes de livres, style)Résumé : UNE ŒUVRE MONUMENTALE
Tout humain peut comprendre l’œuvre de Sylvère. Toutefois, au terme de ces explorations, le regard ne sait toujours rien. Le propre de ses œuvres stimulantes pour l’œil-esprit est de se dérober à la décomposition énumératrice… L’œuvre de Sylvère est répétitive si l’on accepte le postulat selon lequel l’univers, dans sa diversité, est continu. Le répétitif est un mode que l’artiste choisit pour éviter la répétition… Quant aux monochromes, ils représentent une vaste gamme chromatique, sourde, d’où la série des chromonotones timides et complexes qui ne s’enorgueillissent pas du chant d’une couleur unique et triomphante… ils ne révèlent aucune vérité et, pour cela même, touchent graduellement toutes les fibres de l’être. Cette œuvre est austère si l’on admet qu’absence de séduction équivaut à austérité. En fait, toute œuvre sérieuse est austère et celle de Sylvère parle directement d’un langage dru et fort, sans artifice. L’œuvre de Sylvère est monumentale… la moindre portion d’une surface animée par Sylvère a l’ampleur d’un portique, d’un ciel, d’un champ. Il est vrai que l’atelier du peintre présente une grande hauteur sous la charpente et que certaines toiles tirent partie de cette hauteur mais on pourrait aussi bien les définir comme de gigantesques minuscules mille fois reportés dans l’espace ; des infinitésimales étendues d’univers. Dernière affirmation : les œuvres de Sylvère fonctionnent par séries… ces séries fonctionnent de manière harmonieuse et logique. Toutefois, … chaque tableau peut constituer un arpent de peinture.
Axel Hemery
UNE Å’UVRE PARADOXALE
Tout le monde s’accorde à reconnaître que Sylvère est un artiste de haut niveau qui n’a pas eu encore la reconnaissance qu’il méritait. Il est vrai que son œuvre fascine et interroge. Elle est paradoxale car elle joue sur le contraste entre la fragilité du papier encollé et la rigueur de la géométrie, entre la logique de l’empreinte qui paraît ancestrale, voire primitive, et une division stricte de la surface, entre une unité de ton souvent moucheté et un refus catégorique de la figure, sauf celle qui émane du support recouvert . Avec Sylvère, on est constamment dans le je ne sais quoi et le presque rien qui fait toute la différence, dans un travail tout en nuance et en sensibilité, à la dextérité épidermique.
Quelques signes suffisent à animer un univers qui nous renvoie à un temps antérieur à l’invention de l’écriture, avant les premières figures pariétales, avant Lascaux. Sauf que Sylvère aura œuvré à l’horizontale sur un territoire prédéterminé, avant le redressement mural, là où les premiers hommes travaillaient in situ, sans doute à la verticale…
…Sylvère se soumet à la planéité de la surface. Quand il veut suggérer le relief, il use de satellites. Sa série de « jupettes » décompose le châssis du haut, en bois teinté de la surface du tissu…Il rehausse en permanence sa peinture de crayon, d’encre ou de pastel… le tableau conserve la marque du processus qui a conduit à son achèvement… il recourt à des papiers déjà imprimés, ou teintés ou encore d’une matière fragile comme le papier de soie…à la gravure sur bois et à ses déclinaisons répétitives…
Bernard Teulon-NoaillesSylvère : L'Aubarigène 1933-2033 [texte imprimé] / Sylvère, Artiste ; Joëlle Busca, Auteur . - Arles (3, rue de la Roquette, 13200, France) : Le Corridor art contemporain, [s.d.] . - 36 p : couv ill en coul ; ill en coul ; 14 x 15,5 xm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Peinture -- 20e siècle Mots-clés : Peinture chromatisme France 20e siècle Index. décimale : 759 Études biographiques, géographiques, historiques relatives à la peinture (analyse, biographies et études sur
les peintres, critique, géographie de la peinture, histoire de la peinture, oeuvres, peintures à l'huile originales
pour les jaquettes de livres, style)Résumé : UNE ŒUVRE MONUMENTALE
Tout humain peut comprendre l’œuvre de Sylvère. Toutefois, au terme de ces explorations, le regard ne sait toujours rien. Le propre de ses œuvres stimulantes pour l’œil-esprit est de se dérober à la décomposition énumératrice… L’œuvre de Sylvère est répétitive si l’on accepte le postulat selon lequel l’univers, dans sa diversité, est continu. Le répétitif est un mode que l’artiste choisit pour éviter la répétition… Quant aux monochromes, ils représentent une vaste gamme chromatique, sourde, d’où la série des chromonotones timides et complexes qui ne s’enorgueillissent pas du chant d’une couleur unique et triomphante… ils ne révèlent aucune vérité et, pour cela même, touchent graduellement toutes les fibres de l’être. Cette œuvre est austère si l’on admet qu’absence de séduction équivaut à austérité. En fait, toute œuvre sérieuse est austère et celle de Sylvère parle directement d’un langage dru et fort, sans artifice. L’œuvre de Sylvère est monumentale… la moindre portion d’une surface animée par Sylvère a l’ampleur d’un portique, d’un ciel, d’un champ. Il est vrai que l’atelier du peintre présente une grande hauteur sous la charpente et que certaines toiles tirent partie de cette hauteur mais on pourrait aussi bien les définir comme de gigantesques minuscules mille fois reportés dans l’espace ; des infinitésimales étendues d’univers. Dernière affirmation : les œuvres de Sylvère fonctionnent par séries… ces séries fonctionnent de manière harmonieuse et logique. Toutefois, … chaque tableau peut constituer un arpent de peinture.
Axel Hemery
UNE Å’UVRE PARADOXALE
Tout le monde s’accorde à reconnaître que Sylvère est un artiste de haut niveau qui n’a pas eu encore la reconnaissance qu’il méritait. Il est vrai que son œuvre fascine et interroge. Elle est paradoxale car elle joue sur le contraste entre la fragilité du papier encollé et la rigueur de la géométrie, entre la logique de l’empreinte qui paraît ancestrale, voire primitive, et une division stricte de la surface, entre une unité de ton souvent moucheté et un refus catégorique de la figure, sauf celle qui émane du support recouvert . Avec Sylvère, on est constamment dans le je ne sais quoi et le presque rien qui fait toute la différence, dans un travail tout en nuance et en sensibilité, à la dextérité épidermique.
Quelques signes suffisent à animer un univers qui nous renvoie à un temps antérieur à l’invention de l’écriture, avant les premières figures pariétales, avant Lascaux. Sauf que Sylvère aura œuvré à l’horizontale sur un territoire prédéterminé, avant le redressement mural, là où les premiers hommes travaillaient in situ, sans doute à la verticale…
…Sylvère se soumet à la planéité de la surface. Quand il veut suggérer le relief, il use de satellites. Sa série de « jupettes » décompose le châssis du haut, en bois teinté de la surface du tissu…Il rehausse en permanence sa peinture de crayon, d’encre ou de pastel… le tableau conserve la marque du processus qui a conduit à son achèvement… il recourt à des papiers déjà imprimés, ou teintés ou encore d’une matière fragile comme le papier de soie…à la gravure sur bois et à ses déclinaisons répétitives…
Bernard Teulon-NoaillesExemplaires (1)
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