Titre : |
Le catalogue : 26e Rencontres Internationales de la Photographie Arles 1995 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Rencontres Internationales de la Photographie (Arles, France), Auteur ; Michel Nuridsany (1938-....), Commissaire d'exposition |
Editeur : |
Arles [France] : Rencontres Internationales de la Photographie |
Année de publication : |
1995 |
Présentation : |
couv ill N & B, ill en coul |
Format : |
25,5 x 20,5 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Photographie -- 20e siècle , Rencontres Internationales de la Photographie (Arles)
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Mots-clés : |
Photographie photographe Arles Rencontres de la Photographie France 20e siècle |
Index. décimale : |
779 Photographies, recueils de photographies |
Résumé : |
Nouvelle jeunesse pour le festival d'Arles ! Pour la première fois le festival abandonne les hommages et les rétrospectives qui sont l'affaire des musées pour se situer d'abord sur le terrain de l'actualité. On en espère dynamisme et fraîcheur. Il s'ouvre d'abord largement à la vidéo et aux nouvelles technologies. Façon d'être plus en prise sur la jeunesse, sur le monde d'aujourd'hui. Un monde pour qui le Fax, l'ordinateur, l'Internet et toutes les virtualités imaginables sont devenues réalités ordinaires. Le Festival m'a semblé avoir besoin d'électrochoc : j'ai donc supprimé le reportage et la photo dite créative. Que reste-t-il donc ? Tout le reste, qui forme la majeure partie de la photographie, jusque-là oubliée et négligée à Arles : d'une part la photographie que l'on peut dire appliquée et qui regroupe la photographie industrielle ou scientifique, la photographie d'identité et de mariage, mais aussi la photographie érotique, les photographies d'entités invisibles et, d'autre part, à l'opposé, la photographie utilisée par les artistes - que je ne me donnerai pas le ridicule d'appeler la photographie plasticienne - dans une grande exposition d'une 50aine d'artistes de 15 pays différents presque tous inconnus ou très peu connus en France. Un certain nombre d'interventions dans la ville verront Philippe Migeat installer des isoloirs en pleine rue avec des photographies à l'intérieur, et Claude Nori s'infiltrer dans un appartement où il présentera ses images de manière inhabituelle, à sa façon, inventive et légère. Les soirées seront exclusivement constituées de films et de vidéos réalisés en coproduction avec la MAison Européenne de la Photographie et le Studio NAtional des Arts Contemporains (Le Fresnoy). J'ai réalisé moi-même un film en forme de méditation sur la beauté, "Pavane de la belle que voilà ", avec Bettina Rheims et Jean-François Bauret. D'autres soirées nous donneront à voir des vidéos de jeunes russes, des films d'Alain Fleischer mettant en oeuvre avec l'intelligence qu'on lui connaît divers types de projection, de Keiichi Tahara réalisé en Haute Définition, de Romain Slocombe sur le "monde flottant" de la nuit à Tokyo et des photographes qui le hantent, d'Araki sur lui-même, de Natacha Defontaine sur deux photographes de Bamako : Keita et Sidibé, une petite merveille de drôlerie signée Soupart, mettant en scène deux photographes de plage et enfin Ben par Maben. Ainsi le festival se termine dans un éclat de rire. Un festival c'est aussi cela : la fête et le bonheur. |
Note de contenu : |
Boîte cartonné contenant cartes, dépliants, programmes et fascicules relatifs aux programmations et expositions diverses. |
Le catalogue : 26e Rencontres Internationales de la Photographie Arles 1995 [texte imprimé] / Rencontres Internationales de la Photographie (Arles, France), Auteur ; Michel Nuridsany (1938-....), Commissaire d'exposition . - Arles (France) : Rencontres Internationales de la Photographie, 1995 . - : couv ill N & B, ill en coul ; 25,5 x 20,5 cm. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Photographie -- 20e siècle , Rencontres Internationales de la Photographie (Arles)
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Mots-clés : |
Photographie photographe Arles Rencontres de la Photographie France 20e siècle |
Index. décimale : |
779 Photographies, recueils de photographies |
Résumé : |
Nouvelle jeunesse pour le festival d'Arles ! Pour la première fois le festival abandonne les hommages et les rétrospectives qui sont l'affaire des musées pour se situer d'abord sur le terrain de l'actualité. On en espère dynamisme et fraîcheur. Il s'ouvre d'abord largement à la vidéo et aux nouvelles technologies. Façon d'être plus en prise sur la jeunesse, sur le monde d'aujourd'hui. Un monde pour qui le Fax, l'ordinateur, l'Internet et toutes les virtualités imaginables sont devenues réalités ordinaires. Le Festival m'a semblé avoir besoin d'électrochoc : j'ai donc supprimé le reportage et la photo dite créative. Que reste-t-il donc ? Tout le reste, qui forme la majeure partie de la photographie, jusque-là oubliée et négligée à Arles : d'une part la photographie que l'on peut dire appliquée et qui regroupe la photographie industrielle ou scientifique, la photographie d'identité et de mariage, mais aussi la photographie érotique, les photographies d'entités invisibles et, d'autre part, à l'opposé, la photographie utilisée par les artistes - que je ne me donnerai pas le ridicule d'appeler la photographie plasticienne - dans une grande exposition d'une 50aine d'artistes de 15 pays différents presque tous inconnus ou très peu connus en France. Un certain nombre d'interventions dans la ville verront Philippe Migeat installer des isoloirs en pleine rue avec des photographies à l'intérieur, et Claude Nori s'infiltrer dans un appartement où il présentera ses images de manière inhabituelle, à sa façon, inventive et légère. Les soirées seront exclusivement constituées de films et de vidéos réalisés en coproduction avec la MAison Européenne de la Photographie et le Studio NAtional des Arts Contemporains (Le Fresnoy). J'ai réalisé moi-même un film en forme de méditation sur la beauté, "Pavane de la belle que voilà ", avec Bettina Rheims et Jean-François Bauret. D'autres soirées nous donneront à voir des vidéos de jeunes russes, des films d'Alain Fleischer mettant en oeuvre avec l'intelligence qu'on lui connaît divers types de projection, de Keiichi Tahara réalisé en Haute Définition, de Romain Slocombe sur le "monde flottant" de la nuit à Tokyo et des photographes qui le hantent, d'Araki sur lui-même, de Natacha Defontaine sur deux photographes de Bamako : Keita et Sidibé, une petite merveille de drôlerie signée Soupart, mettant en scène deux photographes de plage et enfin Ben par Maben. Ainsi le festival se termine dans un éclat de rire. Un festival c'est aussi cela : la fête et le bonheur. |
Note de contenu : |
Boîte cartonné contenant cartes, dépliants, programmes et fascicules relatifs aux programmations et expositions diverses. |
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