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Mouvements secrets des images fixes / Alain Fleischer / Vitry-sur-Seine [France] : Galerie municipale Jean-Collet (2017)
Titre : Mouvements secrets des images fixes : Catalogue d'exposition Galerie municipale Jean-Collet, Vitry-sur-Seine,19 Mar - 07 Mai 2017 Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Fleischer (1944-....), Artiste ; Évelyne Artaud (1950-....), Commissaire d'exposition Editeur : Vitry-sur-Seine [France] : Galerie municipale Jean-Collet Année de publication : 2017 Importance : 96 p Présentation : couv ill en coul ; ill en coul Format : 25 x 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-94152-11-9 Note générale : biographie de l'artiste, p 95 Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : Art vidéo , Littérature et cinéma , Photographie -- 21e siècle Mots-clés : Photographie vidéo film littérature regard visible invisible présence absence vie mort France 20e siècle 21e siècle Index. décimale : 779 Photographies, recueils de photographies Résumé : L’exposition « Mouvements secrets des images fixes » à la galerie municipale Jean-Collet de Vitry-sur-Seine présente des photographies et installations visuelles d’Alain Fleischer qui témoignent d’un questionnement sur le médium photographique et sur la teneur matérielle de l’expérience artistique. Les réalisations du réalisateur, vidéaste, photographe et écrivain Alain Fleischer ont pour ambition d’inciter le spectateur à exercer son propre regard. L’exposition présente trois de ses œuvres qui invitent à expérimenter directement la frontière qui sépare le visible de l’invisible, la présence de l’absence, le réel du fictif, la vie de la mort.
La série photographique La Nuit des visages fait de la nuit un espace où les images de personnes disparues peuvent apparaître telles des revenants, par le biais de la photographie qui les expose à la vue des vivants par des projection lumineuse sur différentes surfaces plongées dans le noir. Pour cela, Alain Fleischer a opéré une réappropriation de la photographie par elle-même en photographiant des clichés exposés en médaillons sur les tombes de cimetières italiens. Projetées en grand format sur divers éléments du paysage nocturne, des visages de femmes photographiés lorsqu’elles étaient encore en vie sont rappelés par la photographie et figés dans le temps, au-delà de leur mort. Ainsi s’affirme le pouvoir de la photographie de recycler ses propres images, de les réintroduire dans le cycle éternel de vie et de mort.
Dans l’installation interactive À la recherche de Stella, trois cents visages de femmes sont projetés dans un espace plongé dans le noir. Ces projections ne forment que d’aveuglant rayons lumineux, que le spectateur est incité à renvoyer grâce à un miroir sur le mur, le sol, le plafond… Ainsi, c’est le spectateur qui fait apparaître les images qui demeuraient invisibles jusqu’à son action. A nouveau, l’œuvre souligne la capacité de l’outil photographique de faire réapparaître les images grâce à sa matérialisation sur une surface par la projection. Ici, l’apparition est double : celle des visages se double de celle de l’espace lui-même, révélé par les images projetées sur lui.Mouvements secrets des images fixes : Catalogue d'exposition Galerie municipale Jean-Collet, Vitry-sur-Seine,19 Mar - 07 Mai 2017 [texte imprimé] / Alain Fleischer (1944-....), Artiste ; Évelyne Artaud (1950-....), Commissaire d'exposition . - Vitry-sur-Seine (94400, France) : Galerie municipale Jean-Collet, 2017 . - 96 p : couv ill en coul ; ill en coul ; 25 x 19 cm.
ISBN : 979-10-94152-11-9
biographie de l'artiste, p 95
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Catégories : Art vidéo , Littérature et cinéma , Photographie -- 21e siècle Mots-clés : Photographie vidéo film littérature regard visible invisible présence absence vie mort France 20e siècle 21e siècle Index. décimale : 779 Photographies, recueils de photographies Résumé : L’exposition « Mouvements secrets des images fixes » à la galerie municipale Jean-Collet de Vitry-sur-Seine présente des photographies et installations visuelles d’Alain Fleischer qui témoignent d’un questionnement sur le médium photographique et sur la teneur matérielle de l’expérience artistique. Les réalisations du réalisateur, vidéaste, photographe et écrivain Alain Fleischer ont pour ambition d’inciter le spectateur à exercer son propre regard. L’exposition présente trois de ses œuvres qui invitent à expérimenter directement la frontière qui sépare le visible de l’invisible, la présence de l’absence, le réel du fictif, la vie de la mort.
La série photographique La Nuit des visages fait de la nuit un espace où les images de personnes disparues peuvent apparaître telles des revenants, par le biais de la photographie qui les expose à la vue des vivants par des projection lumineuse sur différentes surfaces plongées dans le noir. Pour cela, Alain Fleischer a opéré une réappropriation de la photographie par elle-même en photographiant des clichés exposés en médaillons sur les tombes de cimetières italiens. Projetées en grand format sur divers éléments du paysage nocturne, des visages de femmes photographiés lorsqu’elles étaient encore en vie sont rappelés par la photographie et figés dans le temps, au-delà de leur mort. Ainsi s’affirme le pouvoir de la photographie de recycler ses propres images, de les réintroduire dans le cycle éternel de vie et de mort.
Dans l’installation interactive À la recherche de Stella, trois cents visages de femmes sont projetés dans un espace plongé dans le noir. Ces projections ne forment que d’aveuglant rayons lumineux, que le spectateur est incité à renvoyer grâce à un miroir sur le mur, le sol, le plafond… Ainsi, c’est le spectateur qui fait apparaître les images qui demeuraient invisibles jusqu’à son action. A nouveau, l’œuvre souligne la capacité de l’outil photographique de faire réapparaître les images grâce à sa matérialisation sur une surface par la projection. Ici, l’apparition est double : celle des visages se double de celle de l’espace lui-même, révélé par les images projetées sur lui.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 131222 U MONO FLEIS Monographie Salle de consultation Photographie Exclu du prêt L'usage de la photo / Annie Ernaux / Paris [France] : Gallimard (2005)
Titre : L'usage de la photo Type de document : texte imprimé Auteurs : Annie Ernaux (1940-....), Auteur ; Marc Marie (1962-2022), Auteur Editeur : Paris [France] : Gallimard Année de publication : 2005 Collection : Collection Folio Importance : 150 p. Présentation : ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-032098-1 Prix : 8,10 euros Langues : Français (fre) Catégories : Autoportrait photographique , Biographie -- Dans l'art , Cancer -- Aspect psychologique , Littérature -- France -- 21e siècle , Mort -- Dans l'art Mots-clés : Littérature Photographie autobiographie autoportrait photobiographie cancer mort enquête métaphysique vêtement amour Saint Suaire absence présence Philippe Lejeune Michel Beaujour Gilles Mora Roland Barthes Didi-Huberman France 21e siècle Index. décimale : 701 Philosophie et théorie des beaux-arts et des arts décoratifs Résumé : «Souvent, depuis le début de notre relation, j'étais restée fascinée en découvrant au réveil la table non desservie du dîner, les chaises déplacées, nos vêtements emmêlés, jetés par terre n'importe où la veille au soir en faisant l'amour. C'était un paysage à chaque fois différent. Je me demande pourquoi l'idée de le photographier ne m'est pas venue plus tôt. Ni pourquoi je n'ai jamais proposé cela à aucun homme. Peut-être considérais-je qu'il y avait là quelque chose de vaguement honteux, ou d'indigne. En un sens, il était moins obscène pour moi de photographier le sexe de M. Peut-être aussi ne pouvais-je le faire qu'avec cet homme-là et qu'à cette période de ma vie.» Annie Ernaux.
A la suite d'une expérience personnelle tragique — un cancer du sein qui a failli lui coûter la vie, Annie Ernaux publie en mars 2005 un livre surprenant, L'Usage de la photo. Jouant sur l'expérimentation littéraire, Ernaux emprunte le pacte référentiel à l'autobiographie, le processus d'analyse en cours à l'autoportrait, ainsi que les caractéristiques propres à la photographie et à la photobiographie pour se lancer dans un questionnement sur le cancer et sur la mort, qu'elle conduit tantôt sur le mode de l'enquête policière, tantôt sur le mode de l'interrogation métaphysique. Choses fortuites, les photographies successives de vêtements abandonnés après l'acte amoureux forment un kaléidoscope de formes et de couleurs qui doivent susciter l'analyse et finalement mener à une révélation épiphanique. Les vêtements vides, à la fois anthropomorphiques et inanimés, l'inquiétante étrangeté d'un tableau de Chirico ornant les murs dépouillés d'un appartement modeste, et une réflexion sur l'épithète argentique qualifiant un type de photographie tombant en désuétude servent tous à suggérer l'étrange relation de l'absence à la présence, évoquant finalement le mystère de la mort. Empruntant la dialectique manichéenne, Ernaux utilise l'image du Saint Suaire pour renforcer le lien entre le corps et l'écriture, désignant L'Usage de la photo comme le cénotaphe devant contenir in absentia l'analogon corps-corpus de son œuvre. Le texte mène ultimement à la révélation épiphanique d'une re-co-naissance — reconnaissance pour la valeur de la vie, connaissance des mystères de l'absence, co-naissance tout à la fois du texte à deux voix et de Marie à l'écriture. L'article s'inspire des thèses de Philippe Lejeune, Michel Beaujour, Gilles Mora et Roland Barthes en ce qui concerne la discussion des genres littéraires et l'exploitation des caractéristiques inhérentes à la photographie. Les essais de Didi-Huberman informent l'analyse de la relation du fortuit à l'écriture expérimentale et ont fourni l'image du kaléidoscope comme modèle théorique.L'usage de la photo [texte imprimé] / Annie Ernaux (1940-....), Auteur ; Marc Marie (1962-2022), Auteur . - Paris (France) : Gallimard, 2005 . - 150 p. : ill. ; 21 cm. - (Collection Folio) .
ISBN : 978-2-07-032098-1 : 8,10 euros
Langues : Français (fre)
Catégories : Autoportrait photographique , Biographie -- Dans l'art , Cancer -- Aspect psychologique , Littérature -- France -- 21e siècle , Mort -- Dans l'art Mots-clés : Littérature Photographie autobiographie autoportrait photobiographie cancer mort enquête métaphysique vêtement amour Saint Suaire absence présence Philippe Lejeune Michel Beaujour Gilles Mora Roland Barthes Didi-Huberman France 21e siècle Index. décimale : 701 Philosophie et théorie des beaux-arts et des arts décoratifs Résumé : «Souvent, depuis le début de notre relation, j'étais restée fascinée en découvrant au réveil la table non desservie du dîner, les chaises déplacées, nos vêtements emmêlés, jetés par terre n'importe où la veille au soir en faisant l'amour. C'était un paysage à chaque fois différent. Je me demande pourquoi l'idée de le photographier ne m'est pas venue plus tôt. Ni pourquoi je n'ai jamais proposé cela à aucun homme. Peut-être considérais-je qu'il y avait là quelque chose de vaguement honteux, ou d'indigne. En un sens, il était moins obscène pour moi de photographier le sexe de M. Peut-être aussi ne pouvais-je le faire qu'avec cet homme-là et qu'à cette période de ma vie.» Annie Ernaux.
A la suite d'une expérience personnelle tragique — un cancer du sein qui a failli lui coûter la vie, Annie Ernaux publie en mars 2005 un livre surprenant, L'Usage de la photo. Jouant sur l'expérimentation littéraire, Ernaux emprunte le pacte référentiel à l'autobiographie, le processus d'analyse en cours à l'autoportrait, ainsi que les caractéristiques propres à la photographie et à la photobiographie pour se lancer dans un questionnement sur le cancer et sur la mort, qu'elle conduit tantôt sur le mode de l'enquête policière, tantôt sur le mode de l'interrogation métaphysique. Choses fortuites, les photographies successives de vêtements abandonnés après l'acte amoureux forment un kaléidoscope de formes et de couleurs qui doivent susciter l'analyse et finalement mener à une révélation épiphanique. Les vêtements vides, à la fois anthropomorphiques et inanimés, l'inquiétante étrangeté d'un tableau de Chirico ornant les murs dépouillés d'un appartement modeste, et une réflexion sur l'épithète argentique qualifiant un type de photographie tombant en désuétude servent tous à suggérer l'étrange relation de l'absence à la présence, évoquant finalement le mystère de la mort. Empruntant la dialectique manichéenne, Ernaux utilise l'image du Saint Suaire pour renforcer le lien entre le corps et l'écriture, désignant L'Usage de la photo comme le cénotaphe devant contenir in absentia l'analogon corps-corpus de son œuvre. Le texte mène ultimement à la révélation épiphanique d'une re-co-naissance — reconnaissance pour la valeur de la vie, connaissance des mystères de l'absence, co-naissance tout à la fois du texte à deux voix et de Marie à l'écriture. L'article s'inspire des thèses de Philippe Lejeune, Michel Beaujour, Gilles Mora et Roland Barthes en ce qui concerne la discussion des genres littéraires et l'exploitation des caractéristiques inhérentes à la photographie. Les essais de Didi-Huberman informent l'analyse de la relation du fortuit à l'écriture expérimentale et ont fourni l'image du kaléidoscope comme modèle théorique.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 131265 701 ERNA Monographie Salle de consultation Littérature Exclu du prêt