Titre : |
Time exposures : 21 June to 3 August 2008; Singapore Art Museum |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alain Fleischer (1944-....), Artiste ; Singapore Art Museum, Editeur scientifique |
Editeur : |
Singapour : Alain Fleischer |
Année de publication : |
2008 |
Importance : |
1 vol. (51 p.) |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
21 x 30 cm |
Langues : |
Anglais (eng) |
Catégories : |
Art vidéo , Cinéma -- 21e siècle , Installation (art) -- Catalogues d'exposition , Photographie -- 21e siècle -- Catalogues d'exposition
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Mots-clés : |
Photographie vidéo chambre noire cinéma développement chambre obscure installation film France 21e siècle |
Index. décimale : |
779 Photographies, recueils de photographies |
Résumé : |
J'ai pu mieux comprendre le processus de création d'Alain Fleischer car le titre de l'exposition, "Time Exposures", a pris tout son sens lorsqu'on nous a expliqué comment les œuvres étaient créées : de multiples et longues expositions d'un seul film photographique qui parvenait à capturer les mouvements d'un objet en mouvement et d'un film vidéo projeté sur plusieurs miroirs ornés.
Je suppose que le point culminant de l'événement est la performance "Ecran Sensible". Il ne s'agit pas tant d'une performance typique que de la proposition au public d'être dans une salle obscure. Avant de m'emballer et de me lancer dans le jargon de la chambre noire, je devrais peut-être expliquer un peu ce qu'est la performance de la séquence :
Les invités pénètrent dans une salle obscure où les seules lumières sont celles de la sortie de secours
Une fois que tout le monde s'est installé, quelqu'un enclenche la projection d'un film en noir et blanc (en négatif) sur un écran blanc, ce qui a duré environ 5 minutes.
Ensuite, une lumière rouge s'est allumée. Des humains sont apparus (ils me faisaient penser à des oompa loompas). Ils étaient vêtus de combinaisons en plastique, avec des seaux de liquides et des peintures au rouleau. Ils ont commencé à appliquer une couche de produits chimiques sur l'écran. Les odeurs familières des produits chimiques de développement ont commencé à se répandre dans la pièce. Rapidement, ils ont sorti d'autres seaux de ce que j'ai deviné être des produits chimiques fixateurs (appelés "fixateurs" parce qu'ils "fixent" l'image exposée sur l'écran photographique).
La dernière série de seaux contenait de l'eau, pour laver les produits chimiques et permettre aux images de se former. Une véritable alchimie s'est produite sous nos yeux. Une grande photo de la séance de cinéma, aussi haute que le toit et presque aussi large que la salle, s'est développée sous nos yeux ! J'étais au paradis de la chambre noire. C'est sans doute l'odeur des produits chimiques et l'absence d'éclairage qui m'ont ramené à l'époque de la photographie analogique, où un appareil photo numérique d'un seul mégapixel aurait coûté un bras et une jambe, et où le développement d'un seul tirage aurait pris une demi-journée de travail.
(Sherlee Choliluddin ) |
Time exposures : 21 June to 3 August 2008; Singapore Art Museum [texte imprimé] / Alain Fleischer (1944-....), Artiste ; Singapore Art Museum, Editeur scientifique . - Singapour : Alain Fleischer, 2008 . - 1 vol. (51 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 21 x 30 cm. Langues : Anglais ( eng)
Catégories : |
Art vidéo , Cinéma -- 21e siècle , Installation (art) -- Catalogues d'exposition , Photographie -- 21e siècle -- Catalogues d'exposition
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Mots-clés : |
Photographie vidéo chambre noire cinéma développement chambre obscure installation film France 21e siècle |
Index. décimale : |
779 Photographies, recueils de photographies |
Résumé : |
J'ai pu mieux comprendre le processus de création d'Alain Fleischer car le titre de l'exposition, "Time Exposures", a pris tout son sens lorsqu'on nous a expliqué comment les œuvres étaient créées : de multiples et longues expositions d'un seul film photographique qui parvenait à capturer les mouvements d'un objet en mouvement et d'un film vidéo projeté sur plusieurs miroirs ornés.
Je suppose que le point culminant de l'événement est la performance "Ecran Sensible". Il ne s'agit pas tant d'une performance typique que de la proposition au public d'être dans une salle obscure. Avant de m'emballer et de me lancer dans le jargon de la chambre noire, je devrais peut-être expliquer un peu ce qu'est la performance de la séquence :
Les invités pénètrent dans une salle obscure où les seules lumières sont celles de la sortie de secours
Une fois que tout le monde s'est installé, quelqu'un enclenche la projection d'un film en noir et blanc (en négatif) sur un écran blanc, ce qui a duré environ 5 minutes.
Ensuite, une lumière rouge s'est allumée. Des humains sont apparus (ils me faisaient penser à des oompa loompas). Ils étaient vêtus de combinaisons en plastique, avec des seaux de liquides et des peintures au rouleau. Ils ont commencé à appliquer une couche de produits chimiques sur l'écran. Les odeurs familières des produits chimiques de développement ont commencé à se répandre dans la pièce. Rapidement, ils ont sorti d'autres seaux de ce que j'ai deviné être des produits chimiques fixateurs (appelés "fixateurs" parce qu'ils "fixent" l'image exposée sur l'écran photographique).
La dernière série de seaux contenait de l'eau, pour laver les produits chimiques et permettre aux images de se former. Une véritable alchimie s'est produite sous nos yeux. Une grande photo de la séance de cinéma, aussi haute que le toit et presque aussi large que la salle, s'est développée sous nos yeux ! J'étais au paradis de la chambre noire. C'est sans doute l'odeur des produits chimiques et l'absence d'éclairage qui m'ont ramené à l'époque de la photographie analogique, où un appareil photo numérique d'un seul mégapixel aurait coûté un bras et une jambe, et où le développement d'un seul tirage aurait pris une demi-journée de travail.
(Sherlee Choliluddin ) |
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