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Le corps en morceaux ; [exposition], Paris, Musée d'Orsay, 5 février-3 juin 1990, Francfort, Schirn Kunsthalle, 23 juin-26 août 1990 / Musée d'Orsay (Paris, France) ; Schirn Kunsthalle / Paris [France] : Réunion des musées nationaux (impr. 1990)
Titre : Le corps en morceaux ; [exposition], Paris, Musée d'Orsay, 5 février-3 juin 1990, Francfort, Schirn Kunsthalle, 23 juin-26 août 1990 Type de document : texte imprimé Auteurs : Musée d'Orsay (Paris, France), Auteur ; Schirn Kunsthalle, Auteur Editeur : Paris [France] : Réunion des musées nationaux Année de publication : impr. 1990 Importance : 1 vol. (344 p.) Présentation : ill. en noir et en coul., couv. ill. Format : 28 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7118-2278-2 Prix : 295F Catégories : Corps humain -- Dans l'art -- Catalogues d'exposition , Fragments (art) -- Catalogues d'exposition , Sculpture -- Thèmes, motifs -- Catalogues d'exposition Note de contenu : Comprendre ce qu'est le fragment en sculpture à propos du corps fut l'objet de cette exposition. Rien ne remplace la démarche du spectateur autour des statues. L'histoire des formes se déroule alors devant ses yeux. Son savoir, sa mémoire, ses facultés d'imagination sont requis par l'artiste qui demande sa collaboration. Avant de gagner les années 1880-1910 les conservateurs du Louvre racontèrent le début de l'histoire : celle des fragments intentionnels, qu'il s'agisse de religions, de croyances (ex-voto, reliquaires anatomiques), ou celle de la démarche scientifique : "diviser le problème" pour les étudiants en médecine ou les artistes (cires anatomiques, modèles d'atelier). Ensuite l'histoire du goût fut une autre façon d'écrire l'histoire de l'art. Les antiques, redécouverts lors des fouilles de la Renaissance, étant atrocement mutilés, quelle attitude adopter ? Fallait-il compléter ces torses ou non ? La réponse variera au cours des siècles, entrainant les restaurations et les dé-restaurations successives des sculptures. Michel-Ange, entre temps, bouleversa les idées reçues : il fut le premier à concevoir une statue incomplète comme achevée. Le vif du sujet est découpé. D'abord les torses, puis les têtes coupées (sans traiter le buste, ni le masque qui méritaient une exposition à part entière), puis les mains, les jambes et les pieds. Une technique particulière au XIXe siècle fut le débitage de l'oeuvre par l'artiste, en vue de l'édition. Le grand créateur Auguste Rodin, maître incontesté de l'art fragmentaire, assembla ses fragments, rompant avec le réalisme sans aller vers l'abstraction. Le corps en morceaux ; [exposition], Paris, Musée d'Orsay, 5 février-3 juin 1990, Francfort, Schirn Kunsthalle, 23 juin-26 août 1990 [texte imprimé] / Musée d'Orsay (Paris, France), Auteur ; Schirn Kunsthalle, Auteur . - Paris (France) : Réunion des musées nationaux, impr. 1990 . - 1 vol. (344 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 28 cm.
ISBN : 978-2-7118-2278-2 : 295F
Catégories : Corps humain -- Dans l'art -- Catalogues d'exposition , Fragments (art) -- Catalogues d'exposition , Sculpture -- Thèmes, motifs -- Catalogues d'exposition Note de contenu : Comprendre ce qu'est le fragment en sculpture à propos du corps fut l'objet de cette exposition. Rien ne remplace la démarche du spectateur autour des statues. L'histoire des formes se déroule alors devant ses yeux. Son savoir, sa mémoire, ses facultés d'imagination sont requis par l'artiste qui demande sa collaboration. Avant de gagner les années 1880-1910 les conservateurs du Louvre racontèrent le début de l'histoire : celle des fragments intentionnels, qu'il s'agisse de religions, de croyances (ex-voto, reliquaires anatomiques), ou celle de la démarche scientifique : "diviser le problème" pour les étudiants en médecine ou les artistes (cires anatomiques, modèles d'atelier). Ensuite l'histoire du goût fut une autre façon d'écrire l'histoire de l'art. Les antiques, redécouverts lors des fouilles de la Renaissance, étant atrocement mutilés, quelle attitude adopter ? Fallait-il compléter ces torses ou non ? La réponse variera au cours des siècles, entrainant les restaurations et les dé-restaurations successives des sculptures. Michel-Ange, entre temps, bouleversa les idées reçues : il fut le premier à concevoir une statue incomplète comme achevée. Le vif du sujet est découpé. D'abord les torses, puis les têtes coupées (sans traiter le buste, ni le masque qui méritaient une exposition à part entière), puis les mains, les jambes et les pieds. Une technique particulière au XIXe siècle fut le débitage de l'oeuvre par l'artiste, en vue de l'édition. Le grand créateur Auguste Rodin, maître incontesté de l'art fragmentaire, assembla ses fragments, rompant avec le réalisme sans aller vers l'abstraction. Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 115820 U EXPO 1990 Catalogue d'exposition Magasin 1 Expositions collectives Exclu du prêt