Titre : |
Jana Sterbak States of Being Corps à coprs : Catalogue d'exposition Jana Sternbak, Corps à corps, Musée des Beaux-arts du Canada, du 8 mars au 20 mai 1991 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jana Sterbak (1955-....), Artiste ; Diana Nemiroff (1946-....), Auteur |
Editeur : |
Ottawa (Ont.) : Musée des beaux-arts du Canada |
Année de publication : |
1991 |
Importance : |
1 vol. (95 p.) |
Présentation : |
ill. en noir et coul. |
Format : |
28 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-0-88884-616-7 |
Langues : |
Français (fre) Anglais (eng) |
Catégories : |
Corps -- Dans l'art , Photographie -- 20e siècle , Photographie -- 21e siècle
|
Mots-clés : |
Photographe corps entrave Tchécoslovaquie Canada 20e siècle 21e siècle |
Index. décimale : |
778.9 Photographie de différents sujets |
Résumé : |
En 1968, Jana Sterbak quitte la Tchécoslovaquie avec ses parents et s’installe au Canada. Diplômée de l’université Concordia à Montréal en 1977, elle conçoit une œuvre qui fera l’objet de nombreuses expositions monographiques. En 2003, elle représente le Canada à la Biennale de Venise. Depuis la fin des années 1970, elle s’intéresse avant tout au corps humain, qu’elle présente entravé dans la liberté de ses mouvements : il est tantôt muni de prothèses, tantôt éprouvé, soumis à un effort physique. Dans Cones on Fingers (1979), l’artiste a enroulé autour de chaque doigt d’une main un mètre à ruban de couturière, formant ainsi cinq cônes allongés ; Measuring Tape Cones (1979) présente une variante de cônes. Ces prothèses, tout en soulignant la grâce de la courbe formée par le poignet, réduisent la main à un simple objet esthétique. Tout mouvement étant désormais impossible. Avec Sisyphus (1991), elle imagine une cage au fond arrondi et instable, dans laquelle l’homme doit exécuter une étrange chorégraphie pour trouver son équilibre. Les vêtements deviennent, eux aussi, des prothèses qui aliènent ou métamorphosent le corps : les deux manches cousues de Jacket (1992) n’en font qu’une, interdisant au sujet de dévoiler ses mains ; Hairshirt (1992), destiné à être porté par une femme, est couvert de poils, imitant ainsi le torse masculin ; Inhabitation (1983) emprunte la forme d’un ventre de femmes enceinte synthétique, permettant à l’homme d’expérimenter la déformation du corps liée à la grossesse. Tout cet appareillage confère au corps une monstruosité saisissante, entre attraction et répulsion. Pour la 50e Biennale de Venise, elle réalise une vidéo diffusée sur plusieurs écrans : From Here To There est une suite de séquences filmées à Venise et au Canada par Stanley, un chien, sur lequel a été fixé une petite caméra ; le spectateur découvre ainsi la cité des Doges et les rives du Saint-Laurent à 35 centimètres du sol, à travers le regard d’un jack russel. Le chien-caméra est à nouveau utilisé en 2005 pour Waiting for High Water, film présenté la même année à la Biennale de Prague. Ces deux installations sont réunies en 2006, au musée Artium de Vitoria-Gasteiz en Espagne, à l’occasion d’une exposition monographique de la plasticienne. |
Jana Sterbak States of Being Corps à coprs : Catalogue d'exposition Jana Sternbak, Corps à corps, Musée des Beaux-arts du Canada, du 8 mars au 20 mai 1991 [texte imprimé] / Jana Sterbak (1955-....), Artiste ; Diana Nemiroff (1946-....), Auteur . - Ottawa (Ont.) : Musée des beaux-arts du Canada, 1991 . - 1 vol. (95 p.) : ill. en noir et coul. ; 28 cm. ISBN : 978-0-88884-616-7 Langues : Français ( fre) Anglais ( eng)
Catégories : |
Corps -- Dans l'art , Photographie -- 20e siècle , Photographie -- 21e siècle
|
Mots-clés : |
Photographe corps entrave Tchécoslovaquie Canada 20e siècle 21e siècle |
Index. décimale : |
778.9 Photographie de différents sujets |
Résumé : |
En 1968, Jana Sterbak quitte la Tchécoslovaquie avec ses parents et s’installe au Canada. Diplômée de l’université Concordia à Montréal en 1977, elle conçoit une œuvre qui fera l’objet de nombreuses expositions monographiques. En 2003, elle représente le Canada à la Biennale de Venise. Depuis la fin des années 1970, elle s’intéresse avant tout au corps humain, qu’elle présente entravé dans la liberté de ses mouvements : il est tantôt muni de prothèses, tantôt éprouvé, soumis à un effort physique. Dans Cones on Fingers (1979), l’artiste a enroulé autour de chaque doigt d’une main un mètre à ruban de couturière, formant ainsi cinq cônes allongés ; Measuring Tape Cones (1979) présente une variante de cônes. Ces prothèses, tout en soulignant la grâce de la courbe formée par le poignet, réduisent la main à un simple objet esthétique. Tout mouvement étant désormais impossible. Avec Sisyphus (1991), elle imagine une cage au fond arrondi et instable, dans laquelle l’homme doit exécuter une étrange chorégraphie pour trouver son équilibre. Les vêtements deviennent, eux aussi, des prothèses qui aliènent ou métamorphosent le corps : les deux manches cousues de Jacket (1992) n’en font qu’une, interdisant au sujet de dévoiler ses mains ; Hairshirt (1992), destiné à être porté par une femme, est couvert de poils, imitant ainsi le torse masculin ; Inhabitation (1983) emprunte la forme d’un ventre de femmes enceinte synthétique, permettant à l’homme d’expérimenter la déformation du corps liée à la grossesse. Tout cet appareillage confère au corps une monstruosité saisissante, entre attraction et répulsion. Pour la 50e Biennale de Venise, elle réalise une vidéo diffusée sur plusieurs écrans : From Here To There est une suite de séquences filmées à Venise et au Canada par Stanley, un chien, sur lequel a été fixé une petite caméra ; le spectateur découvre ainsi la cité des Doges et les rives du Saint-Laurent à 35 centimètres du sol, à travers le regard d’un jack russel. Le chien-caméra est à nouveau utilisé en 2005 pour Waiting for High Water, film présenté la même année à la Biennale de Prague. Ces deux installations sont réunies en 2006, au musée Artium de Vitoria-Gasteiz en Espagne, à l’occasion d’une exposition monographique de la plasticienne. |
|  |