Titre : |
Contre la théâtralité : du minimalisme à la photographie contemporaine |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michael Fried (1939-....), Auteur ; Fabienne Durand-Bogaert, Traducteur |
Editeur : |
[Paris] : Gallimard |
Année de publication : |
impr. 2007 |
Collection : |
NRF essais, ISSN 0993-4685 |
Importance : |
1 vol. (280 p.-[4] p. de pl.) |
Présentation : |
ill. en coul. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-077591-0 |
Prix : |
22,50 EUR |
Note générale : |
Le dernier chapitre est le texte d'une conférence prononcée à Berlin au printemps 2006
Notes bibliogr. Index |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Catégories : |
Photographie -- 1839-1989 -- Histoire , Photographie -- Théorie et critique
|
Mots-clés : |
Photographie théâtralité art contemporain critique d'art histoire de l'art minimalisme opticalité photographe |
Index. décimale : |
770.1 Philosophie et théorie de la photographie (systèmes photographiques) |
Résumé : |
Le public français connaît Michael Fried pour ses travaux d'historien de l'art. Grâce à lui, la grande tradition de la peinture française depuis Greuze a été mise au jour : contre la théâtralité, c'est-à -dire la « convention primordiale » qu'un tableau est fait pour être regardé, il s'agissait de décrire des personnages absorbés dans ce qu'ils font au point d'oublier la présence du spectateur. Manet renonça définitivement à cette forme d'antithéâtralité devenue elle-même une convention, en inventant le portrait-tableau moderniste qui soutient le regard, jugé désormais inéluctable, du spectateur. C'est le critique d'art que ce recueil propose de découvrir. Celui qui, dans des interventions consacrées à la peinture et à la sculpture des années soixante (particulièrement Louis, Noland, Olitski, Stella) comme à la photographie la plus contemporaine, prend parti, juge et jauge. Il pourfend, à l'ère des « installations », un retour de la théâtralité, lorsque l'autonomie esthétique de l'oeuvre par rapport au spectateur laissé à sa propre appréciation est remise en cause par l'essor du minimalisme : des situations sont construites entre l'objet, le spectateur mobile et l'espace de leur rencontre en sorte que l'oeuvre, pour finir, consiste dans cette situation même. Chemin faisant, Fried évalue l'héritage de Greenberg, dont les analyses firent longtemps florès, il dispute de questions aussi fondamentales que la forme ou l'« opticalité ». Il nous conduit, enfin, chez les photographes - tout particulièrement Jeff Wall - qui replacent aujourd'hui la question du regard, et partant de l'autonomie esthétique, au premier plan de la pratique artistique. |
Contre la théâtralité : du minimalisme à la photographie contemporaine [texte imprimé] / Michael Fried (1939-....), Auteur ; Fabienne Durand-Bogaert, Traducteur . - [Paris] : Gallimard, impr. 2007 . - 1 vol. (280 p.-[4] p. de pl.) : ill. en coul. ; 21 cm. - ( NRF essais, ISSN 0993-4685) . ISBN : 978-2-07-077591-0 : 22,50 EUR Le dernier chapitre est le texte d'une conférence prononcée à Berlin au printemps 2006
Notes bibliogr. Index Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng)
Catégories : |
Photographie -- 1839-1989 -- Histoire , Photographie -- Théorie et critique
|
Mots-clés : |
Photographie théâtralité art contemporain critique d'art histoire de l'art minimalisme opticalité photographe |
Index. décimale : |
770.1 Philosophie et théorie de la photographie (systèmes photographiques) |
Résumé : |
Le public français connaît Michael Fried pour ses travaux d'historien de l'art. Grâce à lui, la grande tradition de la peinture française depuis Greuze a été mise au jour : contre la théâtralité, c'est-à -dire la « convention primordiale » qu'un tableau est fait pour être regardé, il s'agissait de décrire des personnages absorbés dans ce qu'ils font au point d'oublier la présence du spectateur. Manet renonça définitivement à cette forme d'antithéâtralité devenue elle-même une convention, en inventant le portrait-tableau moderniste qui soutient le regard, jugé désormais inéluctable, du spectateur. C'est le critique d'art que ce recueil propose de découvrir. Celui qui, dans des interventions consacrées à la peinture et à la sculpture des années soixante (particulièrement Louis, Noland, Olitski, Stella) comme à la photographie la plus contemporaine, prend parti, juge et jauge. Il pourfend, à l'ère des « installations », un retour de la théâtralité, lorsque l'autonomie esthétique de l'oeuvre par rapport au spectateur laissé à sa propre appréciation est remise en cause par l'essor du minimalisme : des situations sont construites entre l'objet, le spectateur mobile et l'espace de leur rencontre en sorte que l'oeuvre, pour finir, consiste dans cette situation même. Chemin faisant, Fried évalue l'héritage de Greenberg, dont les analyses firent longtemps florès, il dispute de questions aussi fondamentales que la forme ou l'« opticalité ». Il nous conduit, enfin, chez les photographes - tout particulièrement Jeff Wall - qui replacent aujourd'hui la question du regard, et partant de l'autonomie esthétique, au premier plan de la pratique artistique. |
|  |